Pourquoi l’été est un moment stratégique pour revenir à vous
Vous accompagnez. Vous écoutez. Vous tenez l’espace.
Et souvent, vous le faites avec engagement, passion, sincérité.
Mais dans cette posture, aussi précieuse soit-elle, il y a un piège silencieux : l’oubli de soi.
Pas brutal. Pas dramatique. Mais subtil, lent, progressif.
On continue d’être là pour l’autre, même quand on est fatigué.
On garde le sourire, même quand on sent qu’on aurait besoin d’un vrai temps de pause.
Et puis l’été arrive.
Et avec lui, une respiration.
Un espace flou, plus lent, parfois inconfortable, souvent salutaire.
Et si vous profitiez de cette parenthèse pour revenir à vous ?
Pas pour devenir un « meilleur praticien », mais simplement pour redevenir vous, en dehors de votre rôle.

L’accompagnement demande de l’espace intérieur
On ne le dit pas assez, mais accompagner mobilise énormément de ressources invisibles.
Ce n’est pas juste être là. C’est contenir.
Ce n’est pas juste écouter. C’est résonner.
Ce n’est pas juste proposer. C’est ressentir, ajuster, maintenir le cap.
Et tout cela demande de l’énergie relationnelle.
Même quand on aime profondément ce qu’on fait.
L’été est donc une opportunité rare : celle de se retirer temporairement de ce rôle, de déposer l’uniforme, de faire taire la voix du « professionnel »…
… et de revenir à l’être humain.
Prendre soin de soi, ce n’est pas une option
Dans l’accompagnement, prendre soin de soi n’est pas un luxe.
C’est une responsabilité.
Parce que votre outil principal, c’est vous.
Pas votre voix. Pas votre script.
Vous, dans votre présence. Votre disponibilité. Votre stabilité.
Et comme tout outil précieux, vous avez besoin d’être entretenu, nourri, régénéré.
L’été peut être ce moment :
- où vous laissez votre agenda se vider un peu
- où vous reconnectez avec des plaisirs simples, qui ne « servent à rien »
- où vous faites silence, non pas pour écouter… mais pour simplement être
Se retrouver en dehors de son rôle
Vous n’êtes pas que praticien·ne.
Vous êtes aussi un corps qui respire, un être qui doute, un cœur qui traverse.
Et il est essentiel — vital même — de retrouver cet espace hors posture, hors projection, hors attente.
Juillet est un bon moment pour se poser ces questions :
- Qu’est-ce que j’ai besoin de relâcher ?
- À quoi j’ai envie de dire oui, cet été ?
- Et si je ne faisais rien d’utile pendant quelques jours, que se passerait-il ?
Car dans cette vacance apparente peut émerger l’essentiel :
Votre espace intérieur. Votre énergie. Votre clarté.
Et si vous vous accompagniez vous-même ?
L’une des plus belles pratiques que vous puissiez explorer en juillet, c’est peut-être celle de l’auto-accompagnement.
Non pas pour « travailler sur soi ».
Mais pour se rencontrer avec douceur.
Quelques pistes simples :
- Un journal de bord libre, sans objectif
- Une marche quotidienne sans destination précise
- Une pratique d’auto-hypnose qui commence par : « Et si je n’avais rien à faire maintenant ? »
Parfois, la seule intention de vous laisser tranquille avec amour est déjà profondément régénérante.
Conclusion : ce que vous donnez aux autres, offrez-le aussi à vous-même
Vous savez accueillir.
Vous savez écouter sans juger.
Vous savez accompagner les résistances, les doutes, les parts blessées.
Et si, cet été, vous utilisiez ces compétences pour vous-même ?
Non pas pour devenir meilleur·e.
Mais simplement pour vous retrouver.
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