💭 « Suis-je vraiment légitime pour accompagner des clients ? »
💭 « Et si je n’étais pas assez compétent(e) ? »
💭 « Pourquoi un client me choisirait-il, moi ? »
Si ces pensées vous traversent l’esprit, sachez que vous n’êtes pas seul(e). Le syndrome de l’imposteur est extrêmement courant chez les hypnothérapeutes (et pas uniquement d’ailleurs), qu’ils soient débutants ou même expérimentés.
Mais bonne nouvelle : il est possible de le dépasser. À l’A.R.C.H.E. Hypnose Suisse, nous avons observé que les praticiens qui arrivent à transformer ces doutes en force appliquent certaines stratégies clés.
Voici 5 conseils et outils concrets pour vous aider à gagner en confiance et à exercer l’hypnose avec sérénité.

1. Acceptez que l’incertitude fait partie du métier
Un bon hypnothérapeute n’est pas quelqu’un qui doit tout savoir, mais quelqu’un qui sait s’adapter. Si vous attendez d’être totalement « prêt(e) » pour commencer, vous risquez d’attendre longtemps…
🔹 Outil à tester : La normalisation du doute
👉 À chaque fois qu’un doute surgit, demandez-vous : « Si un(e) collègue me disait cela, que lui répondrais-je ? »
Vous verriez sûrement les choses différemment et avec plus de bienveillance.
💡 Adoptez cette posture :
✅ « Je ne peux pas tout savoir, mais je suis capable d’apprendre. »
✅ « Mes clients ne cherchent pas un(e) praticien(ne) parfait(e), mais quelqu’un qui les écoute et les accompagne avec sincérité. »
2. Identifiez vos pensées limitantes et transformez-les
Le syndrome de l’imposteur repose souvent sur des croyances négatives que l’on entretient plus ou moins inconsciemment.
🔹 Utilisez les techniques vues en formation et appliquez-les à vous-mêmes!
👉 Que ce soit le recadrage, le méta-modèle, le changement de comportement ou encore les niveaux logiques, vous pouvez les appliquer à vous-même en auto-hypnose!
Le fameux adage “ce sont les cordonniers les plus mal chaussés” n’a pas sa place dans notre profession et il ne s’agit pas de devenir parfait mais de s’appliquer les outils à soi-même.
La pratique de l’auto-hypnose est une des meilleures façons de s’améliorer en hypnose et de prendre confiance dans sa pratique.
💡 Rappelez-vous également que l’objectif n’est pas d’éliminer totalement vos doutes, mais de ne plus les laisser vous paralyser. Après tout, tous les grands artistes ont encore le trac avant de monter sur scène mais la plupart, en ont fait une force.
3. Passez à l’action malgré vos doutes
L’un des pièges du syndrome de l’imposteur est d’attendre « le bon moment » avant de se lancer. Pourtant, c’est en pratiquant que vous développerez votre légitimité et votre confiance.
🔹 Outil à tester : La technique des micro-objectifs
👉 Plutôt que d’attendre d’être « prêt(e) » pour voir des clients, fixez-vous de petits défis progressifs :
✅ Proposez une séance d’entraînement à un proche ou un collègue.
✅ Échangez avec un autre praticien sur une problématique qui vous bloque.
✅ Participez à un atelier ou un stage pour confronter vos doutes ou pour améliorer votre pratique avec par exemple notre prochain stage Approfondissement de la Transe de cet été !
💡 Lancez-vous, même imparfaitement. Chaque séance vous rapproche de la confiance dont vous avez besoin.
4. Développez une posture d’accompagnant(e), pas de sauveur(se)
Un(e) hypnothérapeute n’a pas pour mission de « réparer » les gens ou d’avoir toutes les réponses. Votre rôle est d’accompagner la personne dans son propre processus de changement.
🔹 Outil à tester : Le recadrage du rôle du praticien
👉 Remplacez cette pensée : « Je dois réussir cette séance, sinon je ne suis pas légitime. »
Par celle-ci : « Je suis là pour aider cette personne à explorer ses ressources, pas pour obtenir un résultat immédiat. »
💡 Cette posture vous permettra de prendre du recul et de travailler avec plus de fluidité et de sérénité.
💡 Au même titre, gardez en tête que ce n’est pas vous qui hypnotisez quelqu’un. Vous créez juste les conditions dans lesquelles une personne va pouvoir se reconnecter à un état naturel dans lequel elle a vraisemblablement déjà été, inconsciemment du moins.
5. Entourez-vous et échangez avec d’autres praticiens
Le syndrome de l’imposteur est amplifié lorsqu’on est seul(e) avec ses doutes. Le simple fait d’échanger avec d’autres praticiens permet de réaliser que tout le monde traverse ces moments d’incertitude.
🔹 Outil à tester : L’effet miroir
👉 Rejoignez des groupes en présentiel ou une communauté d’hypnothérapeutes (sur des groupes Facebook) et posez cette question :
« Avez-vous déjà ressenti le syndrome de l’imposteur ? Comment l’avez-vous surmonté ? »
Vous serez surpris(e) de voir que même des praticiens expérimentés y sont confrontés… et pourtant, cela ne les empêche pas d’exercer avec succès.
💡 Se sentir légitime, ce n’est pas quelque chose qui tombe systématiquement du ciel. C’est quelque chose qui se choisit et construit, avec le temps et l’expérience.
Conclusion : Faites de votre syndrome de l’imposteur un moteur, pas un frein !
🌟 Rappelez-vous :
🔹 Douter signifie simplement que vous accordez de l’importance à ce que vous faites et que c’est une étape à franchir.
🔹 C’est en pratiquant que vous gagnerez en confiance.
🔹 Vous avez le droit d’évoluer et de ne pas tout savoir immédiatement.
Si vous souhaitez gagner en assurance et renforcer votre posture de praticien(ne), notre prochaine session de formation est une occasion idéale pour avancer avec confiance, toutes les informations à retrouver sur le bouton ci-dessous.
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7 aspects de l’hypnose qui vous aide dans votre communication au quotidien
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